Rien n’est absolu..
tout est changement..
tout est mouvement..
tout est révolution..
tout s’envole et.. s’en va..;
Rien n’est absolu..
tout est changement..
tout est mouvement..
tout est révolution..
tout s’envole et.. s’en va..;
Les roses.
Elles naissent dans un mystère
et jaillissent de la terre
avec toutes leurs couleurs ;
elles apportent le bonheur.
Les roses ont un langage
qui parle aux gens sages
pour leur dire en silence
tout l’amour que l’on pense….
les roses de Saadi. (Marceline desbordes-Vamor)
J’ai voulu ce matin te rapporter des roses,
mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes,
que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les noeuds ont éclaté..les roses envolées,
dans le vent, à la mer s’en sont allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir;
la vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est toute embaumée.
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.
Si l’amour est ce que la rose est,
et si j’étais semblable à un pétale,
nos vies avanceraient ensemble par temps triste ou riant.
(Algernon Charles Swinburne)
la meilleure banque c’est la terre:
tu y places les graines ..
elle les fait fructifier gratuitement
les fleurs c’est toujours un cadeau du destin.
Il faut les prendre simplement,
sans même se demander pourquoi elles nous arrivent.
L’art est l’effort incessant de rivaliser avec la beauté des fleurs…
et de ne jamais y parvenir.
(Gian Carlo Menotti)
Le chant d’une fleur.
Avez-vous entendu un jour le chant d’une fleur?
celui d’une rose un matin ensoleillé
aucun mot ne peut décrire cette douceur
un chant magique hymne de beauté.
….
Une tendre vois chantant le bonheur
pleure encore les enfants oubliés
en parlant vibre nos coeurs
ébloui par son immense beauté.
…..
A toi belle rose mon ange sauveur
toi qui m’a toujours aidé
à adoucir ma vie, à effacer mes peurs
que Dieu garde notre amitié.
…..
et si un jour cesse ton odeur
ça sera sans doute ma calamité
ma belle rose, mon ange chanteur
un être adoré qui règne ma pensée.
(Tahar Hamida)
La pauvre fleur disait au papillon céleste:
« ne fuis pas!
vois comme nos destins sont différents, je reste.
tu t’en vas!
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans le hommes
et loin d’eux,
et nous nous ressemblons, et l’on dit que nous sommes
fleurs tous deux!
mais hélas ! l’air t’emporte et la terre m’enchaîne,
sort cruel!
je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
dans le ciel!
mais non, tu vas trop loin! parmi des fleurs sans nombre
vous fuyez!
et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
à mes pieds.
Tu fuis, puis tu reviens, puis tu t’en vas encore
luire ailleurs
aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
toute en pleurs!
oh! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
comme toi!.
(Victor Hugo)
a ,
qui souris du sentier
La Pâquerette.
Il y a des gouttes d’eau
sur ta collerette
et tu plies un peu le dos.
pâquerette, pâquerette,
le beau soleil printanier
viendra-t-il les essuyer?
Pâquerette, pâquerette,
qui sourit près du sentier,
je te le souhaite..
Pâquerette, pâquerette,
il y a sur ton coeur d’or
un frelon en fête,
tant il est ivre qu’il dort!
l’aile du vent printanier
va-t-elle le balayer?
Pâquerette, pâquerette,
qui rêve près du sentier, je te le souhaite.
(Philéas Lebesgue)