couleurs.
entre les croquis et la toile, la couleur fait foi de tout.
La couleur crée l’émotion et laisse partir l’étincelle de la création.
(Normand Reid)
entre les croquis et la toile, la couleur fait foi de tout.
La couleur crée l’émotion et laisse partir l’étincelle de la création.
(Normand Reid)
les parfums; les couleurs et les sons se répondent. (Charles Baudelaire)
les couleurs sont des actions de la lumière. (Johann Wolfgang Von Goethe)
Quand on voit la vie en couleur
C’est qu’on nage en plein bonheur
Voir la vie en couleur
C’est prendre le temps d’admirer les fleurs
Quand on ne perçoit que du noir
C’est qu’on n’a plus d’espoir
Mais il faut garder confiance en la vie
Si on est trop occupés à s’occuper de notre avenir
On Oublie de vivre
Arrêter de penser à demain
Un jour toujours incertain
Arrêter de vouloir réparer les erreurs du passé
Car c’est déjà brisé
Penser au présent
Et savourer chaque instant
C’est ça la vraie définition
D’une vie en couleur
D’un simple mot sans complication
Que je nomme “Bonheur (pris sur le net)
Je dessinerai en clarté le jour
Couleur noire pour le soir.
Je teindrai en rouge mon coeur
Et, en blanc ma douceur.
Je retoucherai en vert clair
Les douces clairières.
Je peindrai en roux et or
L’automne, qui s’endort
Je nuancerai le doux miel
En couleur or du soleil.
Je mêlerai le blanc et rose
Pour faire de la prose.
Je dessinerai un horizon
Saphir bleu profond.
Je naviguerai sur du bleu
Longs voyages heureux.
Je rougirai le firmament
Brûlerai tous les volcans.
Ranimerai les ruisseaux
Ferai chanter les oiseaux.
Pour que ton rêve d’azur
Soit d’amour, le plus Pur.
Je te donnerai Teinté d’amour
En douceur mon cœur
(pris sur le net.)
l’amitié est comme un arc-en-ciel.
Rouge est comme une pomme, tendre jusqu’au noyau.
Orange, comme une flamme qui ne s’éteint pas.
Jaune, comme le soleil qui éclaire votre journée.
Vert, comme les plantes qui ne cessent de grandir.
Bleu comme l’eau si pure.
Violet, comme une fleur prête à éclore.
Indigo, comme un rêve qui meuble votre cœur
Le rêve pour les uns serait d’avoir des ailes,
De monter dans l’espace en poussant de grands cris,
De prendre entre leurs doigts les souples hirondelles,
Et de se perdre, au soir, dans les cieux assombris.
D’autres voudraient pouvoir écraser des poitrines
En refermant dessus leurs deux bras écartés ;
Et, sans ployer des reins, les prenant aux narines,
Arrêter d’un seul coup les chevaux emportés.
Moi ; ce que j’aimerais, c’est la beauté charnelle :
Je voudrais être beau comme les anciens dieux,
Et qu’il restât aux coeurs une flamme éternelle
Au lointain souvenir de mon corps radieux.
Je voudrais que pour moi nulle ne restât sage,
Choisir l’une aujourd’hui, prendre l’autre demain ;
Car j’aimerais cueillir l’amour sur mon passage,
Comme on cueille des fruits en étendant la main.
Ils ont, en y mordant, des saveurs différentes ;
Ces arômes divers nous les rendent plus doux.
J’aimerais promener mes caresses errantes
Des fronts en cheveux noirs aux fronts en cheveux roux.
J’adorerais surtout les rencontres des rues,
Ces ardeurs de la chair que déchaîne un regard,
Les conquêtes d’une heure aussitôt disparues,
Les baisers échangés au seul gré du hasard.
Je voudrais au matin voir s’éveiller la brune
Qui vous tient étranglé dans l’étau de ses bras ;
Et, le soir, écouter le mot que dit tout bas
La blonde dont le front s’argente au clair de lune.
Puis, sans un trouble au coeur, sans un regret mordant,
Partir d’un pied léger vers une autre chimère.
- Il faut dans ces fruits-là ne mettre que la dent :
On trouverait au fond une saveur amère.
(Guy de Maupassant
Un jour, toutes les couleurs du monde se mirent à se disputer entre elles,
chacune prétendant être la meilleure, la plus importante, la plus belle, la plus utile,
la favorite.
LE VERT affirma :
Je suis le plus essentiel, c’est indéniable. Je représente la vie et de l’espoir.
J’ai été choisi pour l’herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux
mourraient. Regardez la campagne et vous verrez que je suis majoritaire.
LE BLEU prit la parole :
Tu ne penses qu’à la terre mais tu oublies le ciel et l‘océan. C’est l’eau qui est
la base de la vie alors que le ciel nous donne l’espace, la paix et la sérénité.
Sans moi, vous ne seriez rien.
LE JAUNE rit dans sa barbe :
Vous êtes bien trop sérieux. Moi j’apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans
le monde. À preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles.
Chaque fois que vous regardez un tournesol, il vous donne le goût du bonheur.
Sans moi, il n’y aurait aucun plaisir sur cette terre.
L’ORANGE éleva sa voix dans le tumulte :
Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent
que vous mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus
importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges aux mangues
et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le cielau
lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus
aucun de vous.
LE ROUGE qui s’était retenu jusque là, prit la parole haut et fort :
C’est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie.
Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours prêt à me battre
pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la
couleur de la passion et de l’amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot.
LE POURPRE se leva et parla dignement :
Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques
m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse.
Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.
Finalement, L’INDIGO prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec
autant de détermination:
Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m‘avez peut-être pas remarquée
mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion,
l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l‘eau. Vous avez besoin de moi pour
l’équilibre, le contraste et la paix intérieure.
Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre
supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse. Mais soudain, un éclair
apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement.
Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer.
Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole :
Idiotes ! Vous n’arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres.
Ne savez-vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ? Joignez vos
mains et venez à moi. Les couleurs obéirent et unirent leurs mains
LA PLUIE poursuivit:
Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former
un grand arc de couleurs et démontrer que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L’arc-en-ciel est un signe d’espoir pour demain.
Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres …..