———————————————————————————————–départ.
Tu t’en vas
et dans mon coeur ce n’est rien
que quelques semaines à t’attendre.
tu t’en vas
mes joies mes rêves sont pour toi
impossible de t’y méprendre.
tu t’en vas
et notre amour nous appartient
nul ne saurait nous le reprendre.
Tu t’en vas
l’éloignement aide parfois
à mieux s’aimer se comprendre. tu t’en vas
Tu t’en vas
comme un soleil qui disparaît
comme un été comme un dimanche
J’ai peur de l’hiver et du froid
j’ai peur du vide et de l’absence.
Tu t’en vas
et les oiseaux ne chantent plus
le monde n’est qu’indifférence
j’ai peur de toi J’ai peur de moi
j’ai peur que vienne le silence.
Tu t’en vas
et dans mon coeur ce n’est rien
rien qu’un départ sans iportance.
Tu t’en vas
C’est dans mon coeur je le sais bien
rien qu’un caprice de l’existence.
Tu t’en vas
Le temps l’espace ne sont rien
si tu me gardes ta confiance.
Tu t’en vas
Chaque matin qui vient tu sais
pourtant tout recommence.
Tu t’en vas
je reste là seule et perdue
comme aux pires heures de l’enfance.
J’ai peur de l’hiver et du froid
j’ai peur du vide de l’absence.
Tu t’en vas
Soudain pour moi tout s’assombrit
la monde n’est qu’incohérence
j’ai peur de toi j’ai peur de moi
j’ai peur que vienne le silence.
(Alain Barrière)