dans un couple,le problème est que la femme croit qu’il va changer,
mais il ne changera pas.
Et l’homme fait des erreurs,
en croyant qu’elle ne partira jamais,mais elle partira…
dans un couple,le problème est que la femme croit qu’il va changer,
mais il ne changera pas.
Et l’homme fait des erreurs,
en croyant qu’elle ne partira jamais,mais elle partira…
La pauvre fleur disait au papillon céleste:
« ne fuis pas!
vois comme nos destins sont différents, je reste.
tu t’en vas!
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans le hommes
et loin d’eux,
et nous nous ressemblons, et l’on dit que nous sommes
fleurs tous deux!
mais hélas ! l’air t’emporte et la terre m’enchaîne,
sort cruel!
je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
dans le ciel!
mais non, tu vas trop loin! parmi des fleurs sans nombre
vous fuyez!
et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
à mes pieds.
Tu fuis, puis tu reviens, puis tu t’en vas encore
luire ailleurs
aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
toute en pleurs!
oh! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
comme toi!.
(Victor Hugo)
Et je reste des heures à regarder la mer,
le coeur abasourdi et les pensées de travers,
et je ne comprend rien à ce triste univers,
tout est couleur de pluie, tout est couleur d’hiver.
Je suis ce fier bateau qu’on vit un jour parti
et qui n’en finit plus de ne plus revenir.
La mer a ses amants qui s’enivre du vent,
la mer a ses amants qui se grisent à ses fêtes.
Qui ne comprend pas ne comprend pas la mer,
je n’aurai donc été en ce grand univers,
qu’un de ces marins-là qui vont en solitaire,
et inutile cri d’une inutile fête.
Marcel Proust disait:
Albertine employait toujours le ton dubitatif pour les résolutions irrévocables.
L’automne.
Voici l’automne,
et je m’étonne
que les arbres de mon jardin
pleurent feuilles soir et matin
qu’elles soient marron,
jaunes ou rouges.
Au moindre souffle d’air,
elles bougent,
et s’arrachent au premier vent,
qui les emporte méchamment.
Pas la peine d’être aussi ,belles
pour ne pas rester éternelles
. (Jean Glauzy)