la poussière des regrets est un mal ennuyeux
qui pénètre partout et fait pleurer les yeux.
Elle glisse en douceur dans les moindres recoins,
pour nous faire étouffer et suffoquer de chagrin.
(Christian D. Larson)
Elle l’attendait, comme on attend le printemps en plein hiver.
Elle savait qu’il reviendrait toujours,
même s’il fallait s’armer de patience.
Elle était prête à guetter son arrivée;
à ne fermer qu’un oeil par pure nécessité,
pour ne rien louper,
rien de ce qui l’entourait n’avait d’importance.
C’était comme si son image s’était étalée dans son cerveau
et qu’il n’y avait plus de place pour autre chose.
Elle se sentait vide d’elle-même et pleine de lui.
Pleine de son absence qui le rendait
encore plus présent dans son esprit. (du net)
Son rire en cascade est mon médicament,
je devrais l’enregistrer en boucle
et me le diffuser les soirs de déprime.
S’il fallait définir le joie de vivre,
le bonheur d’exister,
ce serait cet éclat de rire,
une apothéose, ma récompense bénie,
un baume descendu du ciel.
(Frédéric Beigbeder)
« Difficile de dire si la nuit était déjà tombée
ou si le jour était jamais venu,
la lumière elle-même semblait hésiter. »
(Véronisque Olmi)
l’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre,
et le soleil mourant sur un ciel riche et sombre,
ferme les branches d’or de son rouge éventail.
(José Maria De Hérédia)
Deux jours plus tard, il s’en est allé;
mais je savais qu’on ne peut pardonner certaines choses
qu’à ceux qu’on ne reverra jamais.
Le pardon, parfois ne supporte pas la proximité.
(Antoni Casas Ros)
« Je te regardais parce que je ne savais pas quoi dire,
par quoi commencer; par quoi terminer.
J’espérais que tu lises dans mon regard,
que tu y lises toute mon admiration,
tout mon amour pour toi.
J’espérais que mes yeux parlent pour moi, à ma place;
qu’ils soient autant bavard que j’étais bouche bée.
Mais je pense aujourd’hui que tu ne savais pas lire,
que tu faisais partie de ces gens qui ne voient que le visible, le concret;
parce qu’on ne t’a pas appris à voir plus loin.
et aujourd’hui…. je dors avec mes regrets. (pris sur le net)
Quand la vie réelle nous échappe,
on vit des mirages..
C’est tout de même mieux que rien..
(Anton Tchekhov)
le langage de l’affection chérit des formes qui expriment la tendresse. (F. Brunot)
laisse ton coeur choisir le bout..et ta raison choisira la voie…
JE SUIS LA LIBERTE.
peu importe que mon nom ne soit pas connu.
peu importe que mon nom ne soit pas entendu,
je suis le vent qui souffle par tous les temps,
je suis l’air qui frémit quand vient le printemps,
je suis l’eau qui jaillit quand la terre se dessèche,
je suis l’arbre qui grandit quand la forêt s’embrume,
je suis le lutin des saisons chaudes et sèches,
je suis le bateau perdu au fond des brumes,
je suis l’enfant aux yeux remplis d’espoir,
je suis le moissonneur heureux de son labeur,
je suis l’étranger à qui l’on dit bonjour,
je suis le retraité au sein de sa famille,
je suis la femme satisfaite de l’être,
je suis le travailleur qui rélève la tête.
….
peu importe que mon nom ne pas soit connu,
peu importe que mon nom ne soit pas entendu,
je suis moi,
je suis vous,
je suis la liberté,
je n’habite nulle part,
et je m’en vais partout,
la terre est ma patrie,
le ciel est mon espace;
la lune veille mes nuits,
le soleil éclaire mes jours.
Je suis la liberté,
rêves et réalités au fond de votre coeur. (du net)
je suis femme et j’assume,
silhouette douce et amie
être têtue, douée d’audace,
je peux pleurer, hurler sans bruit
pour maquiller ensuite ma face
et repartir à la nuit laissant l’espoir
à ma trace que votre âme consume…. (du net)
C’est ma vie…et je suis maintenant libre
d’être la femme que j’aurais toujours dû être.
elle a commencé à voir sa vraie beauté
à travers ses propres yeux;
elle n’était pas parfaite,
et elle n’avait pas à l’être.
Elle aimait la femme qu’elle devenait,
elle ne s’est jamais retournée
et a continué à avancer,
avec une telle détermination que rien ne pouvait l’arrêter.
Elle s’est parée d’amour, de pardon
et elle a trouvé son courage.
Elle se sentait enfin chez elle
dans son coeur et dans son âme.(du net)
Le printemps vient, paré de verdure
et couronné de fleurs,
pour le grand rite de l’amour.
Le coeur de l’homme est une maison
qui change de locataire à chaque saison:
l’amour l’occupe au printemps,
les désirs en été,
les plaisirs en automne
et les repentir en hiver.
