————————————————————————-l’essentiel——————-s’aimer…..et durer….
L’amour c’est comme un taxi….
Plus tu vas loin..
et plus tu payes quand ça s’arrête…
L’amour c’est comme un taxi….
Plus tu vas loin..
et plus tu payes quand ça s’arrête…
on dit que le temps arrange tout, il suffit de l’attendre.
mais qu’il est donc lent , le temps d’attendre.
L’attente de l’ami, que l’on a pas vu depuis longtemps.
L’attente des secours, quand survient l’accident.
L’attente de la guérison, quand s’éternise la souffrance.
L’attente du soleil, quand tarde le printemps.
L’attente de la compassion, quand dure l’indifférence.
L’attente du pardon, pour une lointaine offense.
pourtant il suffit qu’on l’oublie le temps.
Quand arrive l’ami qu’on attendait depuis longtemps.
Que se réveillent les souvenirs d’antan.
et qu’on déroule les histoires du bon vieux temps.
Il en profite pour nous échapper et galoper, le temps.
Et quand vient le temps d’aller voir où en est le temps,
on s’aperçoit qu’il a filé comme le vent, le temps.
Et qu’on ne peut le rattraper, le temps.
On a parfois envie de l’emprisonner dans les bons moments.
Mais lent ou rapide, on ne peut l’arrêter de passer, le temps.
Puis quand vient le temps de disposer de notre temps,
on voudrait arrêter, histoire de regarder passer la temps.
Mais on se lasse vite à ne faire que regarder passer le temps.
Alors on proposera à un ami, à qui il ne reste que peu de temps,
de l’accompagner jusqu’au bout du temps.
On répondra à l’enfant qui nous demande un peu de temps,
que pour lui, on a tout notre temps.
En espérant que, quand il ne nous restera que peu de temps,
quelqu’un aura pour nous, un peu de temps..
(Martial Nouveau)
Victor Hugo:
et puis il y a ceux que l’on croise,
que l’on connaît à peine,
qui vous disent un mot, une phrase,
vous accordent une minute, une demi-heure
et changent le cours de votre vie.
L’homme est comme un coquillage,
et la femme comme une perle.
Il n’_y a aucune égalité entre
un coquillage et une perle,
mais un coquillage sans perle, n’a aucune valeur,
et une perle ne peut exister sans coquillage.
Les coquelicots sont revenus
au bord des routes, sur les talus
ivres dans la lumière d’avril
écarlates, doux et fragiles
ils sèment leurs pétales de carmin
toujours plus loin sur nos chemins.
Je me souviens des étés d’or
de l’espoir et de nos joies encore.
Sais-tu que d’autres lendemains
viendront fleurir dans nos jardins?
Les rouges coquelicots d’avril
triomphent sous le ciel tranquille
nos rêves ne se sont pas perdus
les coquelicots sont revenus.
(Isabele Sebire