LE DESERT.
J’ai toujours aimé cette immensité
s’étalant devant nous à l’infini,
nous enveloppant de cette beauté
tel un vaste tapis,
déroulé sous nos yeux ébahis.
C’est par Dieu qu’il fut crée,
pour nous faire rêver et nous rappeler
que nous sommes si petits
au milieu de ce désert sans fin,
quand tout à coup surgit la nuit!
Sous la sombre voûte étoilée,
pas le moindre bruit
jusqu’au petit matin.
Si ce n’est le son étrange ,
la douce musique des anges
que fait celui du silence,
comme une symphonie
nous emportant à l’infini
afin que toujours on pense,
et rêve à ce désert immense.
Mais déjà il faut songer au départ,
quand soudain, venus de nulle part,
à l’horizon d’un ciel sans nuage,
on aperçoit au loin, tel un mirage
des chameaux et leur bel attelage
se suivant un par un, comme dit l’adage.
Les chiens aboient, la caravane passe
sur la piste en suivant leur traces,
je m’éloigne emportant dans mon coeur
tous ces souvenirs et toutes ces odeurs,
qui me rappelleront à jamais,
combien ce désert je l’aimais. (du net)