———————————————————————-grande tristesse.
Elle pleura.
Elle pleura de tristesse de ne pas être une femme
qu’on attire à soi dans le noir.
Elle pleura de déception.
Elle pleura de fatigue.
Elle pleura en silence .
Elle pleura toute droite sans que son corps tremble.
Elle s’étonna de pleurer si dignement,
attrapant du bout de la langue
l’eau qui coulait sur ses joues,
la goûtant comme un grand cru salé,
comme l’eau qui coulait sur l’écran,
qui allait emporter la maison de fermiers,
qui emporterait l’ancienne Joséphine,
celle qui n’aurait jamais imaginé pleurer à côté d’un autre garçon
qu’Antoine dans le noir d’un cinéma.
Elle lui disait adieu..
elle pleurait de lui dire adieu!
(karherine Pancoll)
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