Dans l’ardent foyer de ta chevelure,
je respire l’odeur du tabac mêlée à l’opium et au sucre.
Dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l’infini
de l’azur tropicale sur les rivages duvetés de ta chevelure,
je m’enivre des odeurs combinées
du goudron,du musc et de l’huile de coco.
(Charles Baudelaire.)
L’océan du bonheur.
Je soulagerai tes maux,
soignerai tes blessures,
notre amour sera si beau
qu’il guérira tes brûlures,
je prendrai soin de toi,
te ferai la vie belle,
notre amour sera roi,
mais laisse moi être celle
qui te fera voyager sur un océan de caresses,
te fera chavirer sous mes flots de tendresse.
Mon amour océan te porte ma chanson
et, poussé par les vents elle chante ton nom.
Alors viens me retrouver
réapprends à ouvrir les ailes,
ne t’enferme pas dans ton passé,
libère toi de tes chaînes.
Moi je veux vivre au présent,
ne plus regarder en arrière,
profiter de chaque moment,
découvrir avec toi de nouvelles frontières.
Laisse toi embarquer dans mon amour marine
sous les grandes profondeurs je te ferai découvrir les abymes,
de mon amour passion bercé par les vagues de mon coeur,
je t’assure mon amour ce sera l’océan du bonheur. (du net)
avoir un endroit où aller est un foyer.
Avoir quelqu’un à aimer est une famille.
Avoir les deux à la fois, est une bénédiction.
Tu peux faire ce que tu veux de mon coeur;
le lancer, le brûler, le torturer,
mais fais attention, tu es à l’intérieur!
Mon coeur aboie et bat,
mon sang est un chemin de fer sans gare
qui mène à Barcelone.
Mon corps est un bocal d’excellent opium
qui sert à charmer mes loisirs.
(Françis Picaria)
on ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser.
On l’arrose et on la regarde grandir…
patiemment.
Mes lèvres gardent au silence tout ce qui brûle au fond de moi,
mais les yeux, mais les larmes
révèlent que mon amour n’a point de trêve.
(Clemens Brentano)
_si tu pleures trop parce que tu as perdu ton soleil,
tes larmes t’empêcheront de voir les étoiles..
on ne peut donner que deux choses à ses enfants:
des racines et des ailes.
les deux pets glaçons.
c’étaient deux petits glaçons
qui se croyaient des oursons
et, sans craite, ils décidèrent
de s’en aller sur la mer,
de s’en aller en canot
du pôle jusqu’au Congo.
mais le second jour déjà
ils avaient perdu leurs bras .
Le troisième jour, à l’aube,
ils avaient perdu leur robe,
puis ils perdirent leurs pieds.
Pourtant bien emmitouflés
le soleil leur faisant fête,
leur ôta aussi la tête.
Ils étaient presque sans corps
lorsqu’un grand vent de tempête
les repoussa vers le nord.
Ils retrouvèrent leur corps,
puis leur pieds, leur bras, leur robe,
si bien qu’un beau jour, à l’aube,
on revit à l’horizon
voguer deux petits glaçons,
deux petits glaçons tremblants
qui se croyaient des ours blancs.
(maurice Carème)
Que vaut la liberté sans le pouvoir d’agir?
C’est une belle lampe magique dont la lumière, le secret nous est inconnu.
(Jean Tétreau)
le chemin du bonheur n’est pas droit…
il existe des virages nommés erreurs,
des feux de signalisation nommés amis,
des lumières de précaution nommées famille.
Tout se paye comme au péage..
mais tout peut-être accompli,
si tu as un pneu de rechange nommé décision,
un puissant moteur nommé amour
et beaucoup de carburant nommé patience..
mais il faut surtout un bon conducteur expert nommé courage.
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