—superbe poème et belle image de dentellière.
La dentellière.
Entends-tu fredonner
la dentellière
courbée sur son ouvrage
à la lumière
d’un chandelier
pour quelques gages
mêlant ses doigts crispés
et abîmés
à la dentelle rebelle
aux aiguilles qui fourmillent
au rouet désargenté
bientôt
la nuit montrera sa couleur
le labeur avec la douleur
les reins rompus
le lin pourfendu
loin sera alors le repos
suspendu au fuseau.
(auteur inconnu.)
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