——————————————————————————par la fenêtre.
Un léger souffle de vent, que je ne peux sentir derrière ma fenêtre, déchire en dénivellements aériens la chute rectiligne de la pluie.
Quelque part s’éclaircit un coin de ciel, que je ne vois.
J’oublie tout: je demeure sans voir, et sans penser.
La pluie cesse , et il en reste un instant, une poussière de diamants minuscules,
comme çi, de là-haut, on secouait des miettes d’une grande nappe azurée.
(Fernando Pessoa : le livre de l’intranquilité.)
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