« Elle se disait que le mieux serait peut-être de ne jamais aimer.
Pouvoir tout effacer, oublier les promesses, recracher ce poison au goût de trahison.
Combien de jours et de nuits faudrait-il, cette fois encore, pour cicatriser?
Surtout ne pas penser maintenant aux week-end à venir.
Réapprendre à contrôler les battements de son coeur quand on croit voir l’autre au détour d’un carrefour.
Ne pas baisser les yeux parce qu’un couple s’embrasse sur un banc devant nous.
Et ne plus jamais attendre que le téléphone sonne. S’empêcher d’imaginer la vie de celui qu’on aime.
Par pitié, ne pas le voir lorsqu’on ferme les yeux, ne pas penser à ses journées.
Hurler que l’on est en colère, qu’on vous a trompée. »
(Marc Levy)