J’aime dans le chat ce caractère indépendant et presque ingrat
qui le fait ne s’attarder à personne,
et cette indifférence avec laquelle il passe des salons à ses gouttières natales,
on le caresse, il fait le gros dos;
mais c’est un plaisir physique qu’il éprouve
et non comme le chien une niaise satisfaction d’aimer et d’être fidèle à son maître.
Le chat vit seul, il n’a nul besoin de société;
il n’obeit que quand il veut, fait l’endormi pour mieux voir
et griffe tout ce qu’il peut griffer.
(F.René de Chateaubriand)