- Accueil
- > Archives pour le Jeudi 30 mai 2013
30 mai, 2013
le romantisme c’est la libération des dragues douces….(Patrick
L’amitié; on la fait sans la nommer ni la commenter.
C’est fort et silencieux…c’est pudique…c’est viril.
C’est le romantisme des hommes. (Eric Emmanuel Schmitt)
belle image.
Aussi longtemps qu’il existerait des fenêtres le moindre humain de la terre aurait sa part de liberté. (Amélie Nothomb.)
papillons butineurs.
Si ton baiser est papillon, laisse une bouche devenir la fleur sur laquelle il se posera et mon corps devenir la plante que tu inonderas de tes yeux couleur d’eau claire.
le chat.
Pour ne poser qu’un doigt dessus,
le chat est bien trop grosse bête.
Sa queue rejoint sa tête,
il tourne dans un cercle
et se répond à la caresse.
Mais la nuit l’homme voit ses yeux
dont la pâleur est le seul don.
Ils sont trop gros pour qu’il les cache
et trop lourds pour le vent perdu du rêve.
Quand le chat danse
c’est pour isoler sa prison
et quand il pense
c’est jusqu’aux murs de ses yeux.
(Paul Eluard)
la lune.
Quand la lune est claire et qu’elle est bien ronde,
elle est toute ma lumière autant qu »elle est celle du monde.
c’est ma planète dominante de par ses astres;
c’est ma planète aimante de cet univers si vaste…
je vois clair en elle tant elle brille dans mon esprit .
oh lune si belle qui illumine ma vie.
(Descrea)
les cygnes.
La colonnade antique arrondissant son arc,
Dans une eau sombre encore à moitié se profile ;
Et la fleur que le pampre ou que le lierre exile
Parfois brille furtive aux creux des chapiteaux.
L’eau sommeille ; une mousse y fait de sourds cristaux.
A peine un coin du ciel en éclaircit la moire,
De sa lueur mourante où survit la mémoire
Des regards clairs tournés vers des cieux éclatants.
L’eau profonde ressemble à nos yeux, ces étangs
Où haque siècle ajoute, avec d’obscurs mirages,
Au poids de sa lourdeur l’ombre de ses ombrages.
Elle dort, enfermant près du pur souvenir
Le pan du bleu manteau qu’elle veut retenir ;
Mais sur le ténébreux miroir qui les encadre
Des cygnes familiers, éblouissante escadre,
Suivent le long des bords un gracieux circuit,
Et glissent lentement, en bel ordre et sans bruit,
Nobles vaisseaux croisant devant un propylée,
Comme un reste orgueilleux de gloire immaculée.
(Leon Diers)