Je l’ai laissé partir…. J’aurai pu sortir les mains de mon manteau… J’aurai pu l’entourer de mes bras….J’aurai pu les garder autour de lui jusqu’à ce que le train ait quitté la gare…. ça n’aurai pas été difficile….J’aurai pu simplement le retenir, le serrant fort dans mes bras,que personne n’aurai osé le dégager de mon étreinte……et je l’ai laissé partir….
(Kate Walbert)
J’ai découvert que parcourir cette vie revient à traverser un grand fleuve. Tout jeunes , nous sommes sur la rive, et nous avons peur de nous jeter à l’eau. Puis nous passons notre existence à nager, parfois chahutés par le courant, en direction de l’autre rive.Une seule règle: On ne peut pas revenir en arrière. Certains nous jettent des bouées, d’autres tentent de nous couler. IL existe aussi malheureusement beaucoup de traîtres à leur espèce qui font la planche sur le dos des autres…
On peut être avec quelqu’un pour fuir sa solitude, on peut partager son quotidien pour digérer une rupture en continuant d’entretenir le souvenir d’un autre. On peut parler à quelqu’un en écoutant la voix d’un autre, regarder quelqu’un dans les yeux en voyant ceux d’un autre. (Marc Levy)
Le mariage est un saut périlleux dans l’avenir.( Carmen Sylva)
De l’eau sur la mariée; de l’or dans le panier.(prov. français)
De Grand corps malade.(2005)
J’ai rencontré la France des bons souvenirs qu’on éclaire à la bougie.
Il y a un lieu sacré qui s’appelle âme, où tout ce qui importe reste gravé de manière indélébile.
Mots; gestes et pensées y sont photographiés pour l’éternité.
Toi qui meut monter solitaire
au ciel sans gravir les sommets,
et dans les vallons de la terre
descendre et planer dans l’air.
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Toi qui, sans te pencher au fleuve
où nous ne puisons qu’à genoux
peux aller boire,avant qu’il ne pleuve
au nuage trop haut pour nous.
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Toi qui pars au déclin des roses
et reviens au nid printanier,
fidèle aux deux meilleurs choses:
l’indépendance et le foyer.
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Comme toi, mon âme s’élève
et tout à coup rase le sol,
elle suit avec l’aile du rêve
les beaux méandres de ton vol.
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S’il lui faut aussi des voyages,
il lui faut son nid chaque jour,
elle a tes deux besoins sauvages:
vivre libre dans l’intense amour.
(René-François SULLY PRUDHOMME. 1839-
l’amitié n’est pas un soleil, c’est une jolie lune qui éclaire surtout le soir de la vie.
(Anne Barratin)
