la dentelle.

Comme une seconde peau, elle vous colle à la peau.
Portant sur elle, un parfum, un regard, un frôlement.
Un vent tiède souffle sur ses dentelles, il fait beau.
Les souvenirs tourbillonnent en éclats, instantanément.
Un soir d’été, elle vous a fait danser, pour être la plus belle.
Au son de la musique, virevoltante, embaumée de douceur.
Evoquant en vous, la mémoire du coeur, quelques heures.
Délaissée à présent, différentes émotions, du rire aux pleurs.
Vous ne la porterez plus, elle restera comme bien d’autres choses,
Incontrôlable réminiscence, moments de rêve fastueux, en prose.
Cette somptueuse robe, dans ses dentelles, comme les pétales d’une rose,
Ephémères, perdant leurs éclats au fil du temps, le temps d’une pause.
Miroir, sans elle, est-elle encore belle ?
Elle fut jadis, si délicieuse, dans ses dentelles !
(pris sur le net