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8 janvier, 2013
toute de rose vêtue.
A vous ces vers de par la grâce consolante
De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux
De par votre âme pure et toute bonne, à vous
Ces vers du fond de ma détresse violente.
C’est qu’hélas ! le hideux cauchemar qui me hante
N’a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux
Se multipliant comme un cortège de loups
Et se pendant après mon sort qu’il ensanglante !
Oh ! je souffre, je souffre affreusement,si bien
Que le gémissement premier du premier hommeChassé d’Eden n’est qu’une églogue au prix du mien !
Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme
Des hirondelles sur un ciel d’après-midi,
– Chère, – par un beau jour de septembre attiédi.
(Paul Verlaine)
attendre..
Un appel qui ne vient pas,
Une personne qui ne revient plus,
Une lettre qu’on ne reçoit pas,
Un enfant qu’on ne voit plus,
Une jeunesse qui n’est plus là,
Un amour qui semble perdu.
Tu t’attardes à faire revivre
Ce passé qui demande a mourir.
Et tu perds ton temps à retenir
Une illusion qui te fait souffrir.
Arrête de t’enfuir dans tes souvenirs
Et de faire vieillir ton avenir.
Il est temps de te ressaisir,
Et à nouveau, tu te dois de revivre.
Laisse au présent la chance de te séduire,
Et au futur le bonheur de t’épanouir.
Tout ce que la vie a de beau, elle va te l’offrir,
Il suffit de lui sourire et de t’ouvrir.
Le chemin pour y parvenir
Est de lâcher prise, ne plus retenir;
Laisser aller afin de grandir,
Et à nouveau tout accueillir.
( Richard Migneault)
l’ imaginaire..
On ne construit un monde imaginaire qu‘avec des matériaux pris dans le monde connu. L’imagination, c’est de la mémoire passée à la moulinette et reconstituée en puzzles différents.
Une rose au paradis (1981)
René Barjavel
7 janvier, 2013
balançoire bien fleurie.
en noir et blanc.
Nul n’est comblé. Il y a toujours un besoin quelque part, un oubli, un manque lancinant.
On a beau se répéter que tout va bien, que tout est au mieux, ce n’est pas vrai.
On a obligatoirement besoin de quelque chose, ou de quelqu’un.
On implore un regard, un mot, un signe, et souvent nos prières les plus ferventes s’avèrent irrecevables.
Pourquoi ?
Parce que c’est ainsi.
Inutile de chercher la faille ; la faille est en chacun de nous, elle est toutes ces questions que l’on se pose et qui ne nous avancent à rien.
(Yasmina Khadra)
très beau!
on s’y croirait dans ces merveilleux endroits , ce ne sont pas des photos, mais des peintures d’Anne Kostenko
séparation.
Deux voies s’ouvrent à l’homme et à la femme :
la férocité ou l’indifférence.
Tout nous indique qu’ils prendront la seconde voie,
qu’il n’y aura entre eux ni explication ni rupture, mais qu’ilscontinueront à s’éloigner l’un de l’autre. »
Emil Michel Cioran
regard.
le langage des yeux.. quel doux dialogue ; quelle merveilleuse cascade d’idées dites dans le silence. (Serge Coté)