tu ne peux aller à la rencontre de personne si tu ne te connais pas toi même.
- Accueil
- > Archives pour le Mardi 23 octobre 2012
23 octobre, 2012
toute une vie à deux.
Viens te mettre à côté de moi, sur le banc devant la maison, femme.
C’est bien ton droit, il va y avoir quarante ans qu’on est ensemble.
Ce soir, et puisqu’il fait beau, et c’est aussi le soir de notre vie :
tu as bien mérité, vois-tu, un petit moment de repos.
Voilà que les enfants, à cette heure, sont casés,ils s’en sont allés par le monde ;
et de nouveau, on n’est rien que tous les deux, comme quand on a commencé
Femme tu te souviens ?
On n’avait rien pour commencer, tout était à faire,
et on s’y est mis, mais c’est dur,il faut du courage, de la persévérance.
Il faut de l’amour, et l’amour n’est pas ce qu’on voit quand on commence.
Ce n’est pas seulement ces baisers qu’on échange, ces petits mots qu’on se glisse à l’oreille, ou bien se tenir serrés l’un contre l’autre ;
le temps de la vie est long, le jour des noces n’est qu’un jour ;
c’est ensuite qu’a commencé la vie…
Il faut faire, c’est défait ;il faut refaire et c’est défaire encore.
Les enfants viennent, il faut les nourrir, les habiller, les élever :
ça n’en finit plus, il arrive aussi qu’ils soient malades ;
tu étais debout toute la nuit, moi je travaillais du matin au soir.
Il y a des fois qu’on désespère,et les années se suivent et on n’avance pas et il semble souvent qu’on revient en arrière.
Tu te souviens femme, ou quoi ?
Tous ces soucis, tous ces tracas ; seulement tu as été là.
On est restés fidèles l’un à l’autre.
Et aussi, j’ai pu m’appuyer sur toi, et toi tu t’appuyais sur moi.
On a la chance d’être ensemble, on s’est mis tous les deux à la tâche, on a duré, on a tenu le coup.
Le vrai amour n’est pas ce qu’on croit.
Le vrai amour n’est pas d’un jour mais de toujours.
C’est de s’aider, de se comprendre.
Et peu à peu on voit que tout s’arrange,les enfants sont devenus grands, ils ont bien tourné :
on leur avait donné l’exemple,
on a consolidé les assises de la maison,que toutes les maisons du pays soient solides et la pays sera solide, lui aussi.
C’est pourquoi, mets toi à côté de moi et puis regarde,
car c’est le temps de la récolte et le temps des engagements,
quand il fait rose comme ce soir, et une poussière rose monte partout entre les arbres.
Mets-toi à côté de moi, on ne parlera pas,on n’a plus besoin de rien se dire,
on n’a besoin que d’être ensemble encore une fois …
( Charles Ferdinand RAMUZ)
s’aimer. (pris sur le net)
Une vie, une éternité
Celle que je passerai a t’aimer
Peut être le vie nous séparera
Mais dans mon coeur tu sera toujours là
Une vie, une éternité
Celle qui me fait rêver
Ton corps, tes yeux, ta bouche
Sous tes mains je ne serai pas farouche
Une vie, une éternité
Sur toi je rêve de veiller
Les semaines passent avec le bonheur
Et je te regarde avec tant de douceur
Une vie, un éternité
J’ai l’amour que j’avais espéré
Une simple parole et je souris
Avec toi enfin je revis
Une vie, une éternité
Toi l’homme qui m’a sauvé
La seule chose que je puisse dire et te regardant
C’est je t’aime …
——————————————————–c’était le temps des dentelles.
Il est bien loin le temps des dentelles . . .
Ce temps qui avait la douceur du miel,
Quand dandys et ombrelles accompagnaient les dames,
Bras dessus, bras dessous au rythme du froissement de leurs jupons affriolants
Portant à leurs pieds bottines de cuir boutonnées.
Élégantes et féminines,elles étaient ces dames,
Cheveux remontés en chignons sophistiqués
Arborant fièrement une taille fine,
Au beau milieu de leurs courbes divines
Laissant béat d’admiration leurs époux, leurs compagnons.
Et quand le soir venu, sous la lueur des chandelles,
Avant de se mettre à nu, elles laissaient découvrir
Pour leur plus grand plaisir des corsets de dentelles.
C’était au tout début de la tour Eiffel,
ce temps qu’on appelait la belle Époque,
ou gramophone et Froufrou étaient au rendez vous
l’aquaria grande tower. (plus rien n’arrête l’homme!!)
et si…
Si je partais maintenant, là,
En silence, qui s’en apercevrait ?
Mes ennemis diraient bon vent,
Mes ami(es) eux s’en étonneraient
Et puis, au bout de quelques temps
Je serais vite oubliée
Je deviendrais insignifiante
Un grain de sable, un rien
Une chose sans talent, sans éclat
J’aurai offert généreusement
Mon amitié, mon amour spontanément
Envoyé des bouquets de tendresse
Caressé les maux pour les faire
Disparaître afin de soulager
Les personnes que j’aime
Sans rien en retour, gratuitement
Retirée du monde dans ma solitude
Qui se souciera de mon devenir
Personne, car tout est superficiel
Dans ce bas monde
Voilà pour moi la pire de l’indifférence
auteur inconnu.