mal d’amour.
Je peine à me passer de toi.
Certes, j’y parviens, je finis par y parvenir, mais je m’aperçois que ce n’est pas si simple.
Si jamais un souvenir trop précis de ton visage ton sourire ta voix refait brutalement surface sans contrôle, je perds pied.
Il ne m’est plus possible de faire semblant.
C’est absurde.
Pourquoi te raconter à quel point ton absence m’est difficile, à quel point cette séparation que je fais mine de supporter avec pâleur et indifférence n’a été qu’une plaie, vive toujours, qui obère ma vie.
Tu refuses de me parler et m’empêche ainsi de vider mes larmes.
( Aurélie Filippetti)